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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 09:38

 

Saloon-bandeau

 

 

 

 ... Les durs bravent le temps ".

 

C'est la phrase des durs à cuire. Ceux qui ne craignent pas de se prendre une grêlée de balles... ou un volcan qui dégueule sur leur paletot couleur cendres. Même pas peur. Pareil que Josey Wales. Hier soir, sur France 3, le cow-boy joué par Eastwood hirsute a craché à nouveau ses quinze chiques sur un clébard galeux qui le suit partout en grognant. "- On est au dessus de ça."

 

Alors quand un volcan explose en Islande, et crache ses cendres, le cow-boy essuie ses épaules d'un geste aveugle, et avance, foulard sur le nez à un trot soutenu. Nous, tout pareil. On bloque les avions, et on serre les dents. On ne râle pas. A part peut-être sur TF1. Alors que dans les autres JT, on fait contre mauvaise fortune bon coeur : "C'est comme ça." - "La nature nous rappelle que nous ne sommes pas grand chose." Dans les journaux télévisés de la première chaîne, on râle. On grogne. On n'est pas content!

 

 

couv-saloon2.jpg

  

Pourtant, pas de syndicats Sud ou CGT derrière tout ça. Pas de grêve de ces "feignants de la RATP qui nous empêchent d'aller bosser pour payer leurs congés."

Rien de tout ça. Juste des vacances supplémentaires pas prévues, imposées par la nature, et dont on pourra parler plus tard à ses enfants "A la fin du séminaire de la boîte, j'ai passé une semaine de plus à New-York en touriste."

Alors pourquoi toujours autant de colère de la part des voyageurs interrogés sur cette chaîne ? "J'en peux plus, je vais tout casser ! " Peut-être qu'on y a un peu plus qu'ailleurs l'habitude de chercher un coupable et de lui toujours lui mettre sur le dos ses aigreurs. Un bon vieux réflexe national fédérateur en ces temps de crise.

 

Alors... T'as fait quoi pendant une semaine à New-York ? Tu t'es baladé, tu as visité le Guggenheim et traîné le soir dans les clubs de Brooklyn... Trop dur !

 

 

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 21:04

Colt-bandeau

 


Un bon moment que je ne suis pas venu faire un tour sur ce blog : Figurez-vous que j'ai eu la  grippe A !
Pour une fois, je vais faire court ... Et me contenter de vous envoyer une couverture.

 



couv-jim-colt5


Plus d'infos sur Jim Colt

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 11:34

Colt-bandeau

Clint Eastwood sera l'invité d’honneur de la première édition de Lumière 2009, en parrain des deux rétrospectives Sergio Leone et Don Siegel (tous deux dédicataires de son film Impitoyable).

Ca se passe ce week-end à Lyon, et on aimerait tous y être.

 

"La cinéphilie française a souvent été excluante, sur le mode : "Je n'aime pas, donc j'existe." Parfois, il faut aussi savoir accepter d'admirer."

Jusque là, on est plutôt d'accord. C'est un peu plus loin que ça se gâte, et je vais encore jouer les vieux réacs (ce que je suis probablement, d'ailleurs).

Parmi les prestigieux présentateurs, il y a une certaine Marjane Satrapi. Pour ceux qui l'ignorerait encore, elle est l'auteur de la BD (pardon... du "Graphic Novel") Persépolis, et co-réalisatrice du film éponyme.
Tout le monde vous le dira : de votre bibliothéquaire à Pascale Clack : Satrapi est l'un des chef de file, de cette Nouvelle BD, qui n'en finit plus d'être nouvelle. Il faut comprendre par là : Art de Narration Graphique, souvent autobiographique, au trait souvent minimaliste (dans le mauvais sens),  et surtout... hyper branchée!


 


L'idée, c'est de rendre hommage aux deux grands réalisateurs, en demandant à des personnalités du cinéma de présenter chacun un film d'un des deux maîtres. Parmi les heureux élus : Claude Lelouch, Claudia Cardinale, les frères Dardenne Emir Kusturica, ou Souleymane Cissé.

Thierry Frémaux est l'instigateur de l'événement, et on ne peut que saluer la démarche de celui qui est par ailleurs l'actuel président du festival de Cannes:

Je caricature? Sans doute. Un peu.
Et je distingue aussi d'excellents auteurs dans cette mouvance. Il se trouve juste que Miss Satrapi, a le malheur de cumuler à mes yeux, pas mal de tics propres au genre... et aussi qu'elle est chargée de présenter, à cette occasion, ni plus ni moins que l'un de mes films fétiches :

"Pour Quelques Dollars de Plus"! 
Là ou il repose, le père Leone doit en faire des toupies façon centrifugeuse.

 
- Mademoiselle, si vous tenez à faire un travail de mémoire sur le pan méprisé d'un art, il y en a bien un sur lequel on vous entendrait plus volontiers, un dont vous êtes vous-même issue, la Bande Dessinée !
Rien que dans la catégorie
western petit format, il y a de quoi faire : Citons-en quelques uns en vrac : 

La Route de L'Ouest; Buck John; Canyon; Tipi; Long Rifle; Carabina Slim, Tex Willer, Tex Tone; Tex Bill; Pecos Bill; Buffalo Bill; Bill Tornade; Whipii; Totem; Indiens; Saloon; Jim Colt; Jim Canada; Larry Yuma; Kris le Shériff; Casey O'Casey; Chico Juarez; Kit Carson; Flèche Noire; Bronco; Rodéo; Mustang; Joselito; Apaches; Commanches; El Cougouar...

Mais le cinéma,
même populo, même western... c'est tellement plus classe. Et puis aussi, ça fait tellement plus sérieux que la BD.

couv-jim-colt4

Mon hommage à Sergio et à Don : Une couv de Jim Colt, cru 1954 !
"When you gotta shoot, shoot, don't talk".

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 15:56

Colt-bandeau


   On l'a vu avec le titre Saloon, le cow-boy a changé. Le raz de marée spaghetti a emporté les gentils cow-boys de notre enfance. L'histoire retiendra Clint Eastwood, qui avait pourtant fait ses débuts en garçon vacher propret à la fin des années 50 dans la série Rawhide, comme le premier de ces pistoleros sombres et crépusculaires.
Série phare du western pocket, Jim Colt n'allait pourtant pas résister à cette mode. Ainsi, la deuxième partie de la vie du cow-boy allait franchement virer dans la bolognaise.

couv-jim-colt3.jpg
Jim Colt, en mai 1974. La France a un nouveau président  :
Giscard d'Estaing est élu président de justesse le 13 du mois.

A l'instar d'un Blueberry, notre cow-boy désormais vieillissant  exercera de nombreux métiers qui lui feront croiser d'autres crapules que les habituels voleurs de banques, indiens menaçants et grands propriétaires peu regardants à la piétaille humaine.
On peut regretter ce virement violent, très loin du gentil Shane de "l'Homme des Vallées Perdues", mais il est incontestable que cette étape était la transition nécessaire vers des films comme Impitoyable, ou des séries comme
Deadwood.

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 22:49


Saloon-bandeau---.jpg

A la fin des années 50, les éditions ROA présenteront pas moins de 8 titres différents, rien que sur le genre western. Nous avons déjà longuement abordé le titre phare, Jim COLT, en voici quelques autres.


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N°4 - 15 juin 1957



INDIENS, série de courts récits, sans héros récurrents, ayant pour ligne de relire l'histoire américaine sous l'angle indien. Le tout est assez naïf, et malgré quelques articles intéressants sur la vie de ceux que l'on n'appelait pas encore les "Native Americans", les scénarios sont pondus sans grande conviction par un John King peu inspiré.


couv-indiens2.jpg
N°3 - 2  juin 1957


"Encore un titre John King !" Voilà, en effet, ce que semble se dire ce guerrier noctambule, le regard tourné vers la signature de celui qui à cette époque, signe tous les mois, jusqu'à 30 scénarii de 45 planches chacun !


couv-saloon-copie-3.jpg
SALOON
n° 7 - juin 1969

12 ans après INDIENS, voici SALOON, autre titre, plus glorieux celui-là, signé John King.
Les spaghetti se démoulent aussi en fumetti : Les envolées lyriques de Sergio Leone font des émules dans la bande dessinée transalpine.

Dans l'univers des petits formats, ces clones de Clint Eastwood ou Lee Van Cleef s'appellent Larry yuma, Tex Willer, El Ranchero, les Terribles, Jackaroe ou encore
Cliff Scott.
John King ne pouvait passer à côté de ce phénomène et pondra lui aussi quelques séries inspirées par les Django, Sartana, Blindman, Trinita, Navajo Joe ou encore Ringo qui faisaient alors un malheur, dans des western aussi violents que chocquants pour les puristes. Pour l'occasion, c'est le très Français Jean Matton qui signera d'un très méditerranéen Juan Maltoni !


Dans SALOON, on fait la part belle aux manigances et les coups de feu se tirent avinés et dans le dos !
Pour la noblesse d'âme, les bons sentiments et les grands espaces, voyez plutôt chez ce boy-scout de Jim Colt !
Les années 60 meurent dans un plat de spaghetti qui n'en finit plus de moisir. Il faudra attendre quelques années pour digérere tout ça, et rêver à nouveau de l'Ouest.



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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 19:44

Colt-bandeau

   Merci à Michel qui m'a envoyé cette belle couverture de Jim Colt.
Je n'ai malheureusement pas de numéros en double à lui échanger. Ceux que je possède resteront aussi dans ma bibliothèque, désolé! Le temps me manque un peu en ce moment (l'élevage de pigeons voyageurs est avec la bande dessinée mon grand hobby!), mais je tâcherai de scanner quelques planches de la saga des bandidos Rosario à laquelle tu fais allusion. 

 

           En attendant, voici la couverture du numéro 72 - Avril 1959. Sur les écrans français, "Marie Octobre" de Duvivier ...

couv-jim-colt2

     ... Ainsi que la page d'ouverture qui introduit la plus terrible fratrie que le western ait connue depuis les Dalton !

strip-Colt.jpg 

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 16:52

Colt-bandeau



   Mai 1953.

L'histoire retiendra de cette date l'ascension du Mont Everest, et peut-être même le nom de la première femme à passer le mur du son. Pour moi, ce sera le souvenir de mon anniversaire. Mes 6 ans!
Mon cadeau? Le numéro 1 d'une nouvelle série qui venait d'arriver chez l'épicier. Un western.
Son nom?
Jim COLT. Shériff.
BANG, BANG! Laissez parler les flingues, à présent
!


couv-jim-colt-copie-2.jpg

N°8 - décembre 1953


Ca m'a tellement plu, qu'au Noël de la même année, j'ai demandé celui-là en cadeau !

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Qui Suis-Je ?

  • Alain Chevrel
  • né en 1947 (début officiel de la guerre froide, et de la fameuse affaire Roswell), je suis un enfant de l'histoire et de l'imaginaire.
  • né en 1947 (début officiel de la guerre froide, et de la fameuse affaire Roswell), je suis un enfant de l'histoire et de l'imaginaire.

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