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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 09:34
Bonjour chers amis !
Très heureux de vous retrouver ici, après un long silence numérique de presque 4 années* 
Je reprends donc possession du clavier et des destinées du blog des éditions ROA, par cette belle journée d'avril.
Hallleeellllluuuiaaah mes frères !
A ce retour, une bonne raison : Il semble qu'il y ait un frémissement d'actualité autour de nos bonnes vieilles éditions ROA.
Explications :

Suite à une campagne de fond (à laquelle je ne suis évidemment pas totalement étranger), les éditions ROA opèrent à travers quelques personnages de son catalogue, un lent, mais certain retour chez nos libraires !

 

Retour en arrière.

 

Printemps 2010.

On me parle ici et là, d'un auteur Breton, un certain Lefeuvre(?), à l'occasion de la sortie de "Tom et William", son premier album au Lombard, et dans lequel celui-ci invite plusieurs personnages issus du vivier des éditions ROA à partager les destinées fantastiques d'un étrange petit bonhomme : Tom, et de son protecteur William.

 

 

Comme disait Desproges : "Etonnant, non ?"

 

Persuadé d'assister à un de ces n-ièmes bouquins post-modernes et signes de notre époque, je suis agacé par la démarche, sans lire.

 

Et si j'ai d'abord snobé cet album (par ailleurs effectivement maladroit), la rencontre qui se fera un an plus tard (mai 2011) avec son auteur, un jeune homme à la passion sincère, aussi bavard que timide (drôle de mélange) a fini par faire tomber quelques appréhensions et préjugés.

 

Détail à la fois personnel et important pour comprendre ce changement de ma part : j'avais passé quelques mois dans le coma entre septembre 2010 et avril 2011. Confession : un retour dans le monde réel après une longue absence, fait voir les choses sous un angle moins... épidermique.

 

Bref,  la rencontre avec Lefeuvre fut agréable.

Il m'avoua alors combien mon blog consacré au éditions ROA lui avait servi de référence pour donner corps à Gorak, Colt, Gâchette, Cosmicman, Tching-Tchang et quelques autres. Je le reconnais, ma sensibilité à cet argument flatteur a participé à me convaincre de l'aider à relancer une nouvelle mouture de Fox-Man, pour les besoins d'une modeste revue en Breton. Nous avons commencé à y réfléchir en mai 2011.

 

 

La première pierre de ce "Retour du ROA" sera donc le retour d'un des héros emblématiques de John King :  FOX-MAN !

 

ROA-FOX-MAN-2.jpgROA-FOX-MAN-6.jpg

FOX-MAN n° 2 (avril 1976) et 6 (sept. 1976). Le seul et unique super-héros Rennais dans son jus vintage !

  Les 3 premières pages de la nouvelle série "FOX-BOY" parurent en juillet 2011. Cela ne s'est pas arrêté depuis lors.

 

Le héros n'était certes pas tombé dans le domaine public, mais en l'absence d'héritiers de John King, et de structure juridique autour de ce patrimoine super-héroïque Français, le jeune dessinateur s'en est donc emparé, avec ma complicité au scénario (du moins pour les premières pages de cette nouvelle mouture en Breton), et publié dès lors.

 

Ci-dessous, la toute première page de FOX-BOY, version modernisée et rajeuniedu héros de John King, dans les pages du mensuel en Breton Louarnig (ici traduite en Français) :

 

page1couleur-copie-1

A noter : Très vite, la série connaît une traduction en Occitan dans le journal Plumalhon (mars 2012).

 

Cette petite incursion dans le scénario me donne des ailes, et au fur et à mesure que Lefeuvre s'approprie les destinées de Fox-Boy seul aux commandes, je me lance dans la rédaction d'un livre compilant la somme de mes recherches sur les séries, héros, titres et auteurs de la maison ROA.

 

En juin 2012 paraît "La Merveilleuse Histoire des Editions ROA" (co-écrit avec Laurent Lefeuvre), aux éditions Mosquito.

 

Pour les amateurs de petits formats, l'ouvrage est une véritable encyclopédie richement illustrée, et qui constitue la bible introductive idéale autant qu'unique à cet univers riche et coloré.

 

la-merveilleuse-histoire-des-editions-roa-copie-1.jpg

Le même mois paraît un modeste comic-book (500 exemplaires) regroupant les premières aventures de cette nouvelle mouture, chez Black and White (avec une couverture encrée par Klaus Janson) :

 

Comic-book.jpg

 

Dernière étape en date de ce retour de la légende rajeunie de Fox-Man : La publication à l'automne 2014 d'un premier tome inédit, en Français et en Breton  sous le nom de Fox-Boy !

 

On y suit une sorte de reboot des aventures tortueuses du jeune Pol Salsedo, héros plus trouble que ses précédents avatars proprets.

 

Pas de doute, le monde ROA semble rentrer dans la modernité.

 

Ci-dessous, la couverture du tome 1 "La Nuit du Renard" :

 

FOX-Boy.jpg

FOX-BOY © Lefeuvre-Delcourt 2014

 

Et puisque son auteur, désormais seul aux commandes, semble avoir officialisé la chose sur son compte Facebook, on peut annoncer ici que le second tome est désormais en cours de réalisation !

 

La suite ?

 

Chez votre libraire favori à l'automne !

 

 

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 08:12

courrier-bandeau

 

 

Une fois encore, je vais faire mon fainéant et laisser la parole à un habitué du blog : Zaïtchick.

Non content de compléter mes infos, et de me soumettre des idées de sujets pour remplir ce blog... voilà-t-y pas que ce spécialiste des illustrés et comics qui officie sur de nombreux forums (je sais : au pluriel on est censé dire fora, mais je trouve ça snob) rédige et illustre des articles prêt à mettre en ligne tout seul ! J'en veux pour preuve le traitement de la série publiées chez nos chères éditions ROA : FERNAND.

 

Et puisqu'il en parle très bien tout seul, je lui laisse la parole.  

 

 

"Trouvé chez un bouquiniste le rarissime n°1 de Fernand.

 

Inspiré certainement de l'anglais Archie, plus vieux de quelques mois (ce qui montre à quel point J. King était à l'affut des nouveautés), FERNAND préfigure les Iron-Man et autres héros cybernétiques. Bizarrement, il n'eut pas trop à subir les foudres de la censure.



L'histoire : le professeur Laisné est veuf. Son épouse, mère de deux enfants en bas âge, a été tuée par un chauffard. Fait troublant, le corps disparaît de la morgue avant qu'il ait pu lui rendre un dernier hommage. Il se réfugie dans ses recherches et travaille sur la mise au point de FERNAND, le premier robot autonome, fonctionnant grâce à un carburant révolutionnaire.



couv-Fernand.jpg

  Couverture du n° 1 de Fernand (juillet 1952) - collection privée - et scan - © 2010 - Zaïtchick

 

 

Un soir, accablé de fatigue, il s'endort. Il est réveillé par une étrange lueur bleue. Il sort de chez lui et croit entendre la voix de son épouse. Les enfants, Jack et Jane (l'aînée) (NDA : "l'aînée Laisné", donc. Ca va c'est bon, je me tais!) sont réveillés à leur tour tandis que FERNAND s'anime. Dehors, la lumière a disparu. Laissant seuls les enfants avec leur héritage : FERNAND.

 

Cet héritage, leur cousin Félix entend bien les en dépouiller, car il veut vendre le secret du carburant au plus offrant. Mais FERNAND, programmé à partir du schéma cérébral de son créateur les protège. Il n'obéit qu'aux ordres de Jack et Jane grâce à un émetteur de poignet. Les enfants vont se mettre à la recherche de leur père.

 

Sympathique série qui a duré plus de cent numéros. "

 

 

Et voilà : Net, concis, précis. Y'a pas à dire : quand c'est pas moi qui cause... c'est moins bavard. J'en prends de la graine pour la semaine prochaine.

Encore merci à Zaïtchick.

 

A vendredi.

 

 

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 10:04

Cosmicman-bandeau.jpg

 

 

"Cinq tableaux de maîtres ont été volés dans la nuit de mercredi à hier au Musée d'art moderne de la Ville de Paris. Le préjudice est estimé par la mairie de Paris à une centaine de millions d'euros."

"Des oeuvres des peintres Pablo Picasso (Pigeon aux petits pois), Henri Matisse (La pastorale), Georges Braque (L'olivier près de l'Estaque), Fernand Léger (Nature morte, chandeliers) et Amedeo Modigliani (La femme à l'éventail) ont été dérobées (...)"
 
Aaah ! Voilà un début d'article de journal qui me plaît bien.
Attention, hein : Je ne suis absolument pas en train de me réjouir d'un vol de tableaux, que nenni ! Mais je ne peux m'empêcher de penser (vous avez déjà essayé, de vous "empêcher de penser" ? C'est dur.) en lisant ce titre, qu'en cette période si compliquée de crise grecque, européenne, du système libéral voire de tout autre système de valeur, qu'il est de plus en plus compliqué de savoir où sont les bons et les méchants.
 
Je radote, je disais déjà à peu près la même chose dans le tout premier billet de ce blog. L'âge sans doute.
 
Tenez, les Grecs, par exemple : Est-ce qu'ils sont vraiment fainéants (Aaah, l'indolence méditerranéenne !) ? Sont-ce les marchés de spéculation qui exploitent une faille de notre mécanisme d'admission dans la CE pour torpiller l'Union, et qui rigolent aujourd'hui de voir notre belle entente voler en éclat et se désolidariser dès qu'un petit frère est dans la panade ?  Un peu des deux ?
- Comment se faire une idée quand comme moi, on n'a pas de diplôme ?
 
Ce matin sur France Inter, un des deux invités politiques était Philippe Manière, économiste libéral (c'est lui qui le dit). Concernant les dernières crises qui agitent la planète ces dernières années (crise des sub-primes, de l'Europe ou écoloscepticisme), il est formel (les experts se reconnaissent en ce qu'ils sont toujours formels). Il tire comme conclusion, non pas qu'il y aurait un excès de marché... Tout au plus peut-être parfois de "mauvaises applications" des lois du libéralisme. Ah bon. Ben peut-être. C'est lui qui a les diplômes après tout. Et puis il ne faut pas caricaturer des propos. Il ne faut pas les sortir du contexte. Citer des chiffres. Des faits...
 
Vraiment, je ne suis pas de taille. Dommage, parce que si jamais les diplomés gominés à la Marc Touati se fichaient de nous... S'ils étaient véritablement formés à défendre leur bout de gras pour nous faire avaler le moment venu que nous aussi, nous devrons resserrer notre ceinture de 14 crans sur 15, parce que nous serions aussi des fainéants... A ce moment là, j'aimerais croire que c'est légitime. Mais si je vis ça comme une injustice, que les causes de cette rigueur seraient toutes autres... Alors là... Mais je m'égare : je n'ai pas de diplôme, alors je ne peux pas développer de pensée.
 
couv-Cosmicman4
"Cosmicman et les voleurs du Louvre" - (1965) - King & Guennec
 
   C'est pour ça que ce vol de tableau au casting impeccable me plaît autant :
 
Des voleurs (on les imagine en imper, un borsalino sur la tête et des Browning chargés), des tableaux de peintres fameux (Picasso, Matisse, Braque, Léger), une somme ronde (100 millions), et le tout à Paris (on verrait la tour Eiffel depuis la rue du vol).
 
- C'est le fait divers typique sur lequel interviendraient ces super héros de petits formats, ceux qui évoluent dans un univers où ils sont tous seuls à être costumés (Captain Hornet, King Cobra, Nick Jolly, L'Homme Léopard, Tenax, Fantax...).
 
Parce que vous imaginez, vous, un super-héros qui interviendrait aux îles Caïman "Cosmicman versus Doc Crocodile" ou "Zaïtchick contre les requins de la finance"... Ca aurait une autre gueule, non ?
Et puis il y aurait Frédéric Lordon au scénario et Gene Colan au dessin : J'achète !
 
- Evidemment, on appellerait ça de la propagande. Ah bon. Et puis on est trop cons pour comprendre ces sujets là (y'a qu'à entendre les mots savants qu'ils utilisent !). Tant pis, alors. Sinon, y'a qui à Cannes cette année ?
 
     Des fois, ça a du bon, la propagande.
 
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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 11:53

 

Zaïtchick-bandeau-

 

 

Le dilemne du titre est le suivant : mettre cette chronique sous la bannière "Courrier"... ou la bannière "Zaïtchick" ?

Je  publie en effet à nouveau un article de Zaïtchick (le porte-parole très actif de la BD popu/comics de la toile), concernant ... Zaïtchick (le supra-héros volcanique made in ROA auprès duquel le premier a emprunté son nom d'avatar) !

Au vu de son travail, il eût été insuffisant de réduire son envoi sous la bannière "Courrier"... Alors va pour une chronique Zaïtchick !

                                      Sur ce, je lui laisse la parole.

 

 

" J'ai retrouvé le Zaïtchick n°2.

La couverture met en scène l'équivalent kinguien d'Iron Man G-W-1 !

Création de John King, au scénario, et du dessinateur Gerry Wix (de son vrai nom Jérôme Wikes), la série met en scène le capitaine John Wiky (!) de l'US Air Force ; un astronaute émérite doublé d'un bricoleur de talent puisqu'il invente une armure de combat autonome destinée à protéger les astronautes en cas de débarquement sur des mondes hostiles.

Au début des années 70, le lectorat est encore fasciné par l'aventure spatiale... Hélas, le premier choc pétrolier vient déjà de sonner le glas des illusions sur des lendemains meilleurs. La science-fiction deviendra plus pessimiste et plus revendicative...

G-W-1 affronte les dangers de toutes sortes, aussi bien les savants fous, réminiscence de la 2e Guerre mondiale associée à la menace rouge (le diabolique professeur Fédor Nikolavitch Pogromoff et ses Nazis de l'Espace), que les envahisseurs extra-terrestres (c'est dans ces pages qu'apparaît pour la première un prototype du tyran galactique Ommor qui reviendra dans Le Survivant, oeuvre inachevée de King).

G-W-1 est clairement une copie-carbone d'Iron Man et il peinera à trouver son public. La preuve, la bande changera de titre à plusieurs reprises dans sa courte existence : L'Invulnérable G-W-1, puis le Mystérieux Gladiator-W-1 et, enfin, Captain G-W (sic !) Assurément pas la bande la plus inspirée de King, même si elle eut de bons moments."

 

 

 

Et je conclue cette chronique impromptue avec une version admirablement modernisée, tant au point de vue des teintes que des typo et signée Zaïtchick, de la fameuse couverture du deuxième numéro de la série éponyme...

 

couv-Zaïtchick2 

 

 

...Et l'original ci-dessous (signé "Frasoni"). Celui-ci s'était déjà lui-même probablement inspiré du numéro 1 de Iron-Man par Gene Colan (mai 1968).

 

 

couv-Zaitchick2.jpg

 

 

          A vendredi !

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 15:08

Zaïtchick-bandeau-

 

 

Ce doit être la bête association d'idées : éruption volcanique + professeur agressé + la promesse faite à l'un de nos plus fidèles lecteurs de ce blog, qui me fait choisir tout naturellement choisir la couverture de cette semaine :

 

Mars 1973 : sortie du premier numéro d'un nouveau bimestriel des éditions ROA :  Spécial Zaïtchick !

 

 

- Surfant sur le succès naissant de Strange et des héros Marvel qui y sont publiés depuis 4 ans par le cousin lyonnais LUG, John King contre-attaque en lui opposant son "journal des supra-héros".

Sortez vos trousses et écrivez. Ceci est un cas d'école de la copie conforme, jeu des "700 petites erreurs" poussé jusqu'à la caricature . Titre du cours : "Je n'ai pas d'idées en ce moment et je vais copier mon petit camarade sans vergogne".

 

Et le souci d'évocation du grand frère va du style de la peinture de la couverture (signé : Frasoni)  jusqu'au moindre code typographique, en passant par l'esthétique évoquant Strange jusque dans l'ombre portée de son titre. Vous l'aurez compris, ce bimestriel, au demeurant plutôt bien foutu, ferait passer les pires sous-copies de peluches Pokémon made in Laos du stand de tir d'une fête foraine de province, pour des oeuvres d'art originales.

 

Curieusement, il n'y a à ma connaissance jamais eu de mensuel Zaïtchick, et la première parution du "supra-héros" le verra directement gratifié d'un "Spécial". Comme un jeu entre les deux éditeurs (qui ont aussi en commun d'avoir tous deux connu leur heure de gloire avec du petit format "classique"), Lug proposera à son tour un titre 2 ans plus tard, reprenant la mention "Spécial", puisque "Spécial Strange" verra le jour en 1975.

 

 

couv-Zaitchick-copie-1.jpg 

Couverture du n° 8  de mai 1974 : Alors en résidence forcée dans le camp de l'armée de Coëtquidan, où j'accomplissais péniblement mon devoir national, je me rappelle avoir découvert cette série avec le numéro ci-dessus acheté à la gare pendant une permission. Vous comprendrez donc en lisant la suite pourquoi j'ai désormais regardé l'infirmerie de l'armée d'un autre oeil, en rentrant à la caserne le lundi suivant.

 

Un peu Hulk, un peu Pantherman, un peu Serval aussi (Wolverine ? Connais pas.), l'histoire présente les aventures de Pierre Sarko (je vous jure que je n'invente rien !), professeur de biologie binoclard timide. Lors d'un voyage scolaire où il accompagne ses élèves sur le versant d'un volcan d'Auvergne qu'il croit éteint, il sauve deux élèves imprudents qui s'étaient aventurés dans son cratère. Bien entendu, celui-ci explose, et le professeur blessé est amené dans le laboratoire d'un camp de l'armée toute proche. Là, il découvre qu'il a été exposé à de la lave radioactive. Il est alors soumis à tout un tas de traitements inquiétants par des docteurs aux airs de savants fous tous droit sortis d'une planche de Tardi. Outre son insensibilité au feu, Sarko découvre effrayé qu'il dispose désormais du pouvoir de projeter de la lave en fusion ! Mais inquiet par les réactions intéressées des généraux, il décide de leur cacher ses pouvoirs pour préserver sa vie.

  

 Mais une fois rentré chez lui, il est de nouveau harcelé par Karl Brun, un colonel plus perspicace que ses camarades : Le petit sketch de Sarko ne l'a pas convaincu, et il est bien décidé à faire des pouvoirs de ce dernier la propriété de l'Etat. Sarko décide alors de se cacher derrière le costume d'un justicier pour pouvoir faire justice sans être démasqué. 

 

Désormais, il portera les nuits où le faible sera menacé par le fort, le nom d'un démon païen du feu :

                                     Zaïtchick est né !

 

  Je n'ai en ma possession que trois autres numéros de Zaïtchick : n° 3 - 12  et 17 (dernier de la série). Si quelqu'un en a à revendre, voire juste en photo, je suis preneur !

 

Vendredi prochain, j'éspère que j'aurai reçu ma toute dernière acquisition faite sur le net : une poupée mannequin de...  "Günnar le Barbare", dans sa boîte d'origine des années 50 !

 

                                                 "Dépêche-toi, petit facteur..."

 

 

 

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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 15:01


Cosmicman-bandeau.jpg


Tout ça, c'est la faute de ce blog !
Les mois passent, et mes recherches sur les éditions ROA, initialement envisagées comme un passe-temps pour pallier le manque d'informations à leur sujet sur la toite, me rendent au fil du temps de plus en plus accroc !

Voilà que les premiers symptômes d'un mal bien moins désagréable que la grippe A, me taraude depuis quelque temps : Ca s'appelle la fièvre du collectionneur !

Je me suis en effet de nouveau fait plaisir en faisant l'acquisition d'un nouvel original de Guennec : L'illustration de couverture du n° 8 de Cosmicman - série 1 - de novembre 1945.



couv-cosmicman3
Le numéro 8 de Cosmicman, tel qu'il parut en novembre 1945 (2 ans avant ma naissance)...





couv-cosmicman-2.jpg

... Et sa contrepartie : l'illustration (signée au dos de Guennec).


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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 17:50

Cosmicman-bandeau


ça fait quoi... huit mois qu'on se connaît, maintenant, vous et moi ?
Allez ! Je vous enmène faire un tour dans mon salon privé. Il se trouve tout là-haut, au dessus de mon bureau. Sachez bien que je n'y laisse entrer que quelques amis triés sur le volet. Mais vous voici déjà au milieu de ma collection de masques africains, en train de jeter des coups d'oeil amusés à ma vitrine, véritable cabinet de curiosités. Oui, je vous confirme que c'est bien là une authentique tête réduite arumbayas qui vous fixe.
Ne prenez pas la peine de vous déchausser. Mettez-vous à l'aise, et prenez place dans ce fauteuil-club, pendant que je range votre veste. Celui-là, près de la cheminée.


Juste un instant, le temps de vous servir un cognac, et je vous amène l'objet !

couv-cosmicman2



Joli, n'est-ce pas ? C'est bien une des fameuses revues de la S.E.B., ancêtres des éditions ROA, et dont les pages accueillirent entre 1935 et 1949, quelques-unes des plus légendaires (au sens premier) des bandes illustrées françaises ! Le numéro 10 de la première série Cosmicman !
Cette première série a compté 57 numéros aujourd'hui quasiment introuvables, et qui ont couru entre avril 1945 et le n° 57 d'août 1949.
Etonnant, non?   - Non ?
Vous êtes difficile, dites-moi. C'est le triste état de cet exemplaire du n° 10 ( janvier 1946) qui provoque cette moue blasée?

 

 

 

Vous vous attendiez à mieux?

 

Voyez la suite :
Merci d'essuyer vos doigts moites d'émotions avant de leur confier... la planche originale, signée au dos de la couverture de ce même numéro 10 de Cosmicman, par son auteur "Guennec" !

couv-cosmicman-copie-1.jpg
... Et sa contrepartie colorée, sur calque, et qui composent à eux deux le matériel complet pour réaliser une couverture. Ah qu'il est loin, Photoshop !

couv-cosmicman-calque-color

 

couv-cosmicman-color


Comment ? Vous aimeriez un autre cognac ? C'est bien ce que je pensais !

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 14:33

   Cosmicman-bandeau


     De sa véritable identité Grégoire du Pontabre, Cosmicman est à la ville un vicomte oisif et playboy, qui en secret  revêt chaque nuit l'armure étoilée du vengeur Cosmicman. Cette armure magique, il l'a trouvée dans soucoupe volante qui s'était écrasée sur ses terres par une nuit d'orage. Elle lui confère le pouvoir de voler et une force quasi illimitée.
Dès lors, il n'aura de cesse de combattre le crime qui se manifeste le plus souvent sous la forme de politiciens véreux, de gangs malfaisants, et de terroristes de tous poils.

C'est pour le compte de la défunte S.E.B. (Société d'Editions Bretonne), et ancêtre des éditions ROA, que John King crée initialement ce super-héros fin 1945, sur des dessins de "Guennec".

6 siècles après le Chevalier Panache, et 30 ans avant Superdupont, Cosmicman est LE croisé pourfendeur de l'anti-France ! (On notera au passage un goût tout particulier de John King pour les héros d'ascendance noble : avec le Duc de Brume et le Comte de Panache, c'est en effet le 3ème sang-bleu des éditions !)


strip-Cosmicman.jpg
Toute première planche de Cosmicman - On admire la concision de la narration !


 - Moins angélique que Superman, et ses autres collègues américains, ce personnage s'inscrit plutôt dans la sombre lignée de Fantax, des Français Marcel Navarro et Chott (1946), et des personnages italiens Satanik et Diabolik.
L'influence de Fantômas, et des pulp américains comme le Shadow ou the Spider imprègne cette série d'un parfum de violence qui compliquera sa publication, jusqu'à se voir interdire en 1949, année où est votée la célèbre loi sur la protection de la jeunesse.

Dès lors, la France y est soumise et elle fera quelques célèbres victime, parmi lesquels les super-héros de Stan Lee, et conduira à l'arrêt des revues Fantask et Marvel à cause... des Quatre Fantastiques !


 " L'Avis de la Commission de Censure sur les Publications destinées à la jeunesse rendra l'avis suivant au sujet de Fantask : « Cette publication est extrêmement nocive en raison de sa science-fiction terrifiante, de ses combats de monstres traumatisants, de ses récits au climat angoissant et assortis de dessins aux couleurs violentes. Et l'ensemble de ces visions cauchemardesques est néfaste à la sensibilité juvénile. »


couv-cosmicman.jpg 
Cosmicman n°1 - oct.1952 - (couverture : Duvalli) - On notera au passage la symbolique phallique du héros et du canon !




   Cosmicman est un personnage violent (il pratique parfois la torture!), qui s'adoucira au fil des ans pour échapper à cette censure. Il renaîtra ainsi en 1952 dans un mensuel baptisé Action (pour tromper l'ennemi?).

Cet adoucissement continu est pourtant ce qui causera véritablement la fin de la série, puisqu'elle s'arrêtera au bout de 323 numéros, en août 1979, alors que la jeunesse de France est en pleine fièvre Marvel. Le ton quasi poujadiste du personnage, et qui émaille souvant les scénarii de John King (voir : Panache !), n'était certainement plus en phase avec les idées de la jeunesse française des années 70. La rédaction prétextera d'ailleurs à ce propos "une concurrence déloyale avec les traductions de matériel américain".
Comme disait Harvey Kurtzman, le génial créateur de MAD :
                    " Le succès a souvent plusieurs pères. Seul l'échec est orphelin!"

Restent les splendides couvertures de Stéfano Duvalli, et quelques splendides planches signées Josh Square, Santi Diaz-Lage ou Robert Cochard.

Fans de Fantax, notez que le petit fils du dessinateur Chott a lancé une souscription pour rééditer la mythique série dessinée par son grand-père: http://www.editionchott.com/



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Qui Suis-Je ?

  • Alain Chevrel
  • né en 1947 (début officiel de la guerre froide, et de la fameuse affaire Roswell), je suis un enfant de l'histoire et de l'imaginaire.
  • né en 1947 (début officiel de la guerre froide, et de la fameuse affaire Roswell), je suis un enfant de l'histoire et de l'imaginaire.

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